côme lysander – uc.

Il est assez visible que Côme - même si il n'aime pas mettre en avant cette partie de lui - est le digne fils de sa miss de mère. Il a beau ressembler trait pour trait à son père, il a tout de même hériter du charme de sa mère. Il ne se trouve pas particulièrement magnifique mais il est obligé d'admettre que lorsqu'il passe sa main dans ses cheveux - tic qui ne le lâche pas - et qu'il affiche son sourire sincère, il ne manque pas de charisme. Bref, plus objectivement, Côme est un jeune homme qui, au fil des années, s'est très bien développé. De grande taille, les longues heures passées à accomplir des exploits acrobatiques en tous genres ont taillé sur lui des muscles fins mais très puissants. Il n'a pas des tablettes de chocolat qui font baver les filles, ni un torse à faire pleurer les autres garçons de jalousie mais il s'en ai plutôt bien tiré. Son visage, caché sous une crinière de cheveux d'un brun foncé, tirant sur le noir, est fin et plus rectangulaire qu'ovale. Ses deux yeux marrons reflètent son intelligence et, lorsqu'il sourit, ses prunelles rient avec lui, pétillant de mille étoiles. Ses lèvres rouges et pleines sont surmontées par un nez droit et fin, parfaitement centré.

Signe particulier : Aucuns.

Côme est, comme beaucoup d'autres êtres humains, plutôt facile à cerner. Non pas qu'il affiche ses traits de caractère au grand public, mais il a ses propres réactions et n'hésite jamais une seule seconde à exposer son avis et ses convictions, du coup, il est assez facile de se faire une idée préconçue de lui. Le jeune garçon est, comme dit plus haut, quelqu'un de très encré en ses croyances, ses habitudes et ses opinions. Il est très difficile à influencer et, lorsqu'il a mûrement réfléchit une décision, il est tout bonnement impossible de le convaincre de changer d'avis. Comme il est toujours persuadé d'avoir le bon avis, beaucoup de gens se sont mit en tête que le suivre était une bonne solution. Non pas qu'il soit un leader de nature, de choix ou bien même de nom, c'est simplement que lorsqu'il a une idée en tête, il fonce, et on a tendance à prendre ça pour de l'assurance inébranlable en lui-même. Côme est un garçon très désintéressé. Je vous explique ; l'argent, la gloire, la célébrité, tout ça ne sont que des noms, pour lui. Ca ne l'attire pas. Beaucoup de gens vous diront la même chose et, le lendemain, auront fait une quelconque chose simplement parce qu'ils allaient devenir célèbre ou riche. Pas Côme ; on peut être heureux en étant un inconnu, avec juste assez d'argent pour vivre de manière décente. Et la réciproque et aussi vraie ; ce n'est pas parce qu'on est connu et millionnaire qu'on est forcément heureux. Ce côté très terre à terre plait souvent à pas mal de monde. En effet, le garçon n'est pas du genre à rêver à l'impossible. Il a beau avoir l'esprit très ouvert, il trouve stupide d'espérer une chose dont on est sûr qu'elle n'arrivera jamais. Maintenant, chacun son avis. Autre point important du caractère de Côme ; sa tolérance. Particulièrement attentionné, si on peut dire, il n'a aucuns, ou presque aucuns, préjugés. Toutes ces histoires de religion, de couleur, ne l'intéressent pas non plus. Un homme est un homme, et il estime que c'est à sa valeur qu'on doit le mesurer, et non au dieu en lequel il croit, ou au degré de bronzage de sa peau ! D'ailleurs, il n'hésite pas à le faire savoir ; ce sorcier est particulièrement franc. L'hypocrisie, il ne connait pas. Ou juste un petit peu. Il préfère tout dire franco plutôt de ruminer ses pensées sans oser le dire à la personne concernée, qui, pendant ce temps-là, s'imagine que tout le monde il est beau, il est gentil. Malgré ça, le brun est très doué dans l'art du mensonge. Seule sa mère est capable de déceler le vrai du faux, chez lui. Il arrive en un rien de temps à avoir l'air innocent, ou choqué, ou même triste.

Pour passer dans les qualités et défauts plus traditionnels, disons en premier que Côme, malgré ses airs légèrement snob, de temps en temps, dû à son éducation, est quelqu'un de très ouvert, qui n'a pas peur d'aborder les gens. En revanche, s'il n'a aucune gêne à parler aux inconnus, il ne faut pas s'imaginer qu'il donne sa confiance à n'importe qui. Il ne donne son amitié qu'aux gens qu'il estime digne d'intérêt et confiance. Après, allez savoir ce que sont ses critères.. Lorsqu'il s'est définitivement attaché à quelqu'un, il devient - ça dépend quand même de la relation qu'il entretient avec la personne en question - très vite possessif. Pas vraiment jaloux ; juste possessif. Il a prit l'habitude d'obtenir ce qu'il voulait en ayant simplement à l'exiger et voir qu'un de ses proches prend un peu trop de liberté le frustre. Côme est réellement quelqu'un de relax. Il déteste se mettre la pression, à lui et aux autres. Sympathique et souriant, il a la joute verbale facile et son ironie est bien connue, parmi ses camarades. Gare à vous, néanmoins, si vous ne l'aimez pas. Un de ses plus gros défauts est, en effet, son tempérament colérique, qui le met souvent dans des situations très désagréables. Il se met assez rapidement en colère et, lorsque la moutarde lui ai montée au nez, les coups s'envoient d'eux-mêmes.

J'aime le dessin. J'aime la musique. J'aime la photographie. J'aime jouer de la guitare. J'aime les fruitella. J'aime les glaces. J'aime l'original. J'aime rire. J'aime la gymnastique acrobatique. J'aime l'odeur de l'herbe coupée. J'aime ne pas faire attention à ce que je dis. J'aime sourire. J'aime le week-end. J'aime écrire. J'aime aller à la piscine. J'aime mes amis. J'aime avoir une petite amie. J'aime lui dire que je l'aime. J'aime dormir. J'aime dire ce que je pense. J'aime les gens honnêtes. J'aime me perdre dans mes pensées. J'aime somnoler avec mon mp3 dans les oreilles. J'aime les vacances. J'aime l'hiver. J'aime l'été. J'aime les batailles de boules de neige. J'aime aller à la plage. J'aime avoir un fou rire incontrôlable qui me fait mal au ventre. J'aime le campus. J'aime les batailles d'eau. J'aime me réveiller la nuit et me dire que je peux encore dormir longtemps. J'aime pas les piqures de moustiques. J'aime pas le sport. J'aime pas rester immobile. J'aime pas les cours de maths. J'aime pas les cours tout court. J'aime pas les devoirs. J'aime pas les chiens. J'aime pas l'hypocrisie. J'aime pas les gens cons. J'aime pas les gens qui pensent être intelligents et qui ne le sont pas. J'aime pas faire les magazins. J'aime pas essayer des vêtements. J'aime pas les régimes. J'aime pas les gens autoritaires. J'aime pas qu'on parle en mon nom. J'aime pas les légumes. J'aime pas me réveiller le matin. J'aime pas les gens pas motivés. J'aime pas le hip-hop. J'aime pas les préjugés. J'aime pas la mode. J'aime pas les pimbêches. J'aime pas les tas de muscles. J'aime pas les gens antipathiques. J'aime pas les gens qui insistent. J'aime pas la méchanceté gratuite. J'aime pas les profs. J'aime pas les profiteurs. J'aime pas les gens soumis. J'aime pas les uniformes. J'aime pas quand il fait froid. J'aime pas être en hauteur.

La famille de Côme se constitue essentiellement de son père, Joswan Prescott, homme à la famille prestigieuse et au nom reconnu et de sa mère, Ambre McBeth, ancienne miss USA. Le jeune homme, s'il n'a pas passé une enfance et une adolescente horrible, a déjà avoué qu'il aurait préféré naître dans une famille plus pauvre, ou du moins modeste. En effet, ses parents, persuadés que Côme était le gamin le plus heureux du monde, grâce aux cadeaux incroyables et hors de prix qu'ils lui achetaient, ne prenaient jamais la peine de parler de tout et de rien, comme le font souvent les parents avec leurs adolescents, ou plus simplement de l'écouter. C'est le gros inconvénient d'être un enfant de riche, d'après lui. Pas qu'il était mécontent de pouvoir demander tout ce qui lui faisait envie à ses parents, avec la certitude qu'il l'aurait dans les vingt-quatre heures, mais ça, n'importe qui aurait pu le faire, ses géniteurs n'ont jamais été des parents, à proprement parlé. D'ailleurs, Côme n'a jamais découvert s'ils avaient jamais réellement voulus être parents. Mais il y a de fortes chances que, s'étant unis pour sceller un arrangement, ce ne soit pas le cas. Autrement, Côme est enfant unique, bien qu'il aurait voulu avoir un frère, ou une sœur. Quant au reste, disons qu'il n'a pas été très gâté. Son père était fils unique et sa mère aussi. Et le seul grand-parent qui faisait un tant soi peu attention à lui était sa grand-mère maternelle, une femme d'une ancienne beauté plus extraordinaire que n'importe quelle femme qu'il n'ai jamais vu.

« Non, Côme, pas de ça dans ma maison. » Voici une phrase que le jeune Côme Lysander Adam Prescott McBeth, de son nom complet, aura entendu un bon millier, un bon million, une véritable infinité de fois, depuis sa naissance, le dix-sept mai mille neuf cent quatre-vingt-neuf, dans un prestigieux hôpital de New York - ses parents étant partit aux États-Unis car Joswan Prescott devait s'y rendre pour le travail, sur ordre de son patron - jusqu'à maintenant, vingt ans. Sa mère semblait aimer répéter cette réplique inlassablement. Ou peut-être était-ce l'air étonné qui s'affichait sur le splendide visage surmonté d'une chevelure de cheveux bruns de son petit garçon qui la faisait fondre. Mais j'en doute fort, & Côme aussi. C'est bel et bien car tout ce que faisait le garçon, ou presque, n'était " pas admit dans la maison ". Par exemple, lorsqu'à six ans, il a ramené chez lui un seau rempli de de coquillages qu'il avait ramassé sur la plage, le jour il est allé chez sa grand-mère maternelle, qui vivait le long de la mer, sa mère leur a jeté un regard dédaigneux, lui a prit le seau des mains et l'a mit à la poubelle. « Non, Côme, pas de ça dans ma maison. » Le rejeton Prescott s'en est allé dans son jardin, s'est assit sur la balançoire et pleura doucement.

« Côme, viens espèce de peureux ! » Côme, sept ans, secoua frénétiquement la tête, suppliant son père du regard de le laisser en bas. L'homme soupira, faisant remuer ses cheveux bruns. Ce que ce gosse pouvait lui taper sur le système, parfois. Voilà presque une demi-heure qu'il le tirait par le bras pour l'emmener sur la Tour Eiffel. Mais il refusait catégoriquement de venir. « Non, c'est trop haut, ça fait trop peur ! » Joswan Prescott n'eut d'autre choix que de s'avancer, de saisir son fils par le ventre et se le soulever. Celui-ci poussa des hurlements, se mit à pleurer et à battre des jambes et des bras dans tous les sens. « Nooooooon ! Je veux pas y alleeeeeer ! NOOOOOON ! Papa j'ai peuuuuur, c'est trop hauuuuut ! » Sur tout le chemin, le petit garçon continua de brailler, sous le regard stupéfait des passants parisiens. « Côme, viens regarder le paysage, c'est magnifique. » Côme gémit et secoua la tête à nouveau. Il était assit par terre, au milieu de la plus haute plateforme de la tour Eiffel, les jambes croisées et ramenées contre sa poitrine, les bras enroulés autour de ses genoux et son visage enfoui dans le tout. Ses joues étaient trempées de larmes de peur. Depuis qu'ils étaient arrivés, il refusait de bouger et, surtout, de se lever pour aller admirer la vue qui le terrorisait. Il avait depuis toujours la phobie du vide et de la hauteur - en gros, un vertige impressionnant - mais ses parents ne semblaient pas s'en être aperçu.

Côme, un jour où il avait huit ans, était au restaurant avec ses parents. Une fois installé à une table, dans un coin de la pièce où ils ne pouvaient être dérangés, les Prescott commandèrent chacun trois plats parmi les plus chers de ce restaurant de luxe. Côme, qui devait se mettre sur les genoux pour être à la bonne hauteur, se mit à se balancer de gauche à droite en chantant « lalalala laaalalala laaaaalalala lalalala ». Tout content d'être de sortie, il saisit son couteau dans la main gauche et sa fourchette dans la main droite et afficha un immense sourire. Joswan Prescott se mit à dévisager ses doigts fins. « Côme, va te laver les mains avant que ton diner n'arriver, elles sont répugnantes. » Il acquiesça joyeusement et sauta de sa chaise. Il marcha jusqu'au couloir menant aux toilettes, dans le fond du restaurant, et passa la porte de celles réservés aux garçons. Il grimpa tant bien que mal sur l'évier, bien trop haut pour lui, et se savonna consciencieusement les mains avec le savon. Il sortit des toilettes et, dans le couloir, croisa un homme et une femme qui riaient. Il les regarda passer. Ceux-ci sentirent son regard et s'arrêtèrent. Ils échangèrent un regard et l'homme s'accroupit devant lui. « Et bien, p'tit gars, qu'est-ce que tu fais là, tout seul ? » Côme plissa le nez et rapprocha son visage, qui reflétait une intense réflexion, de celui de l'homme. « Dis, monsieur, pourquoi t'as qu'un sourcil ? » L'homme se recula et écarquilla les yeux avec stupéfaction, tandis que la femme, s'approchant, éclatait de rire. « Bien dit, petit ! Tu es un marrant, toi. Tiens. » Elle fourra sa main dans son sac et en ressortit, après quelques secondes de recherche, une sucette à l'emballage multicolore. Côme la prit en main en souriant. « Merci ! » Et il retourna s'asseoir auprès de ses parents. Plus tard dans la soirée, dans le salon, Côme déballa sa sucette et la fourra goulument en bouche. Ambre McBeth, alertée par un bruit suspect de papier froissé, s'approcha de lui par derrière et lui arracha la sucette. « Où as-tu eu ça ? » Côme bondit sur ses pieds et sauta sur place pour essayer d'attraper sa sucette que sa mère maintenant hors de portée. « C'est une madame et un monsieur avec un seul sourcil qui me l'a donnée ! » L'ancienne miss soupira, rejeta ses longs cheveux blonds en arrière et, d'un pas rapide, fila à la cuisine, où elle jeta la sucette à la poubelle. « Non, Côme, pas de ça dans ma maison. »

Lors de sa neuvième année, Côme connu sa première histoire d'amour. Il s'agissait d'une petite fille de son âge du nom de Delilah. Elle était très mignonne, avec ses boucles rousses, ses grands yeux verts et ses joues qui se teintaient de rouge dès que Côme lui souriait. Malheureusement, Delilah a déménagé à Seattle, quelques mois plus tard, et il ne l'a plus revu de sa vie. Ses parents étaient des amis riches de ceux du petit brun.. Suite à la découverte de cet incroyable sentiment qu'est l'amour, Côme a eu, à de nombreuses reprises, le loisir de le ressentir à nouveau. A onze ans, treize ans, treize ans et demi, quinze ans, dix-sept ans et dix-huit ans. Les copains de Côme ont toujours été étonnés de l'intérêt que lui portait les demoiselles. Une fois, alors qu'il avait quinze ans, Côme a proposé à sa petite amie, Coralie, de venir passer l'après-midi chez lui. Enthousiaste d'enfin pouvoir visiter la mystérieuse et immense maison qui fait peur des Prescott, Coralie a accepté. Lorsqu'ils eurent franchit le seuil, Ambre McBeth s'est approché à grands pas vifs, a embrassé son fils sur le front pour le saluer puis s'est tourné vers sa compagne. Elle la dévisagea un instant puis lâcha, en tournant les talons et en retournant dans le living room : « Non, Côme, pas de ça dans ma maison. » Coralie n'a plus jamais adressé la parole au jeune garçon, après cela.

La fille se rapprocha encore du garçon qui sourit. « Je t'aime. » Comme seule réponse, le beau brun de dix-sept ans l'embrassa. Elle - Lauralee - enroula ses bras autour de la nuque de Côme qui posa ses mains sur ses hanches. Ils échangèrent un long baiser que la jeune fille accompagna de la descente de ses doigts dans le col de son amoureux. Dans la chambre, le store de toile baisé plongeait le décor dans la demi-obscurité. Dans la chambre, le lit grinça.

Côme grogna en sentant la couverture s'envoler. Il encercla son oreiller de ses bras, se tourna sur le ventre et plongea son visage dans son oreiller. « Lève-toi, où tu vas être en retard pour prendre la rentrée ! » Les muscles du garçon se délièrent et il s'affaissa sur son lit. Soudain, il se rendit compte qu'il avait froid et il sursauta. Il se leva et s'étira. Il se traîna jusqu'à son armoire d'où il sortit un jean & un tee-shirt noir à courtes manches et sortit de sa chambre. En baillant, il entra dans la salle de bain et tira le verrou. Il alla allumer la douche, enleva son " pyjama " - lequel était seulement composé d'un tee-shirt Radiohead délavé et d'un vieux caleçon aux motifs Bart Simpson - qu'il jeta dans un coin de la pièce et sauta sous l'eau chaude. Après s'être lavé, brossé les dents et habillé, il retourna dans sa chambre et traîna sa valise jusque dans le hall d'entrée. Il fourra son iPod et son portable dans sa poche et s'installa à la table de la cuisine pour prendre son déjeuner. « Papa ne vient pas à la gare avec nous ? » Ambre McBeth hocha la tête, en réponse à la question, qui n'en était pas vraiment une. Lorsqu'ils eurent finit - à peu près en même temps - les deux Prescott se levèrent et allèrent poser leurs assiettes dans la cuisine, où la femme de ménage faisait la vaisselle. En silence, à onze heures moins cinq, la mère et le fils se rejoignirent dans le hall d'où ils prirent un taxi pour arriver près du campus. L'un après l'autre, ils franchirent la limite du campus. L'arrivée de la mère de Côme ne passa pas inaperçu, car une bonne vingtaine de regards se tournèrent vers elle. « Bon, m'man, on se voit... à Noël ? » Ambre McBeth hocha la tête, avec une pointe de mélancolie dans les yeux. Mine de rien, il y avait comme un vide chez eux, lorsque le fils partait à l'université. Il s'approcha, l'embrassa sur le front, tourna les talons et disparut dans une rue, adressant un dernier sourire à sa mère.

J'avvouuue ton ava est beautifuuul