Gaffe le Griz est là!

[Il s'agit d'un sujet sur le forum Appelo Mortem, cela se déroule donc dans un forum basé sur les HP et la scène se situe dans le parc.]

Une goutte, deux gouttes, trois gouttes, quatre… bon ça suffit il n’allait pas s’amuser à les compter plus longtemps. Lucian renifla un coup, mais le goût de son sang lui plaisait moins à travers ses narines qu’à travers sa bouche. Il avait encore chercher les ennuis et encore une fois il avait réussit à les trouver. C’était stupide d’agir ainsi, de provoquer les gens, mais il en fallait tellement peu pour pousser quelqu’un à la violence, s’en est effarant. Peut importe qui, petit intello à l’aire tout à fait sage ou colosse plus bête que ses pieds… Peu importait, c’était d’une telle facilité de trouver les mots nécessaires. Les mots font toujours beaucoup plus souffrir que n’importe quel sort ou coup de poing. Les mots restent tant dis que les blessures physique elles s’en vont. Lucian n’allait jamais provoquer quelqu’un, c’était toujours eux qui venaient à lui. C’est drôle on a beau chercher à éviter les gens on arrive jamais à être complètement seul. On a beau tous les repoussé il y en a qui ne vous lâche pas, mais Lucian n’était pas dupe il avait bien apprit sa leçon : les gens veulent toujours quelque chose. Rien dans les actes des humains n’est désintéressé, ils veulent tous quelque choses, cela varie d’une personne à l’autre bien évidemment, mais ce qui revient le plus souvent c’est l’argent. Biensur il y avait quelques personnes qu’il appréciait, mais il restait tout de même toujours sur ses gardes, sachant très bien qu’à un moment donné ils finiraient par le décevoir, le trahir ou quelque chose dans se goût là. Si vous connaissiez ses parents, vous aussi vous auriez sans aucun doute fini par vous méfiez de tout et tout le monde, comme notre vert et argent. Alors, lui, sa solution avait été toute trouvé : il ne s’approchait de personne, de sorte à ce qu’il ne finisse pas par se retrouver trahi, un plan ma foi assez compromis quand on sait qu’il a, malgré lui, commencé à apprécier certaines personnes. Il n’empêche qu’il n’avait jamais rien fait pour s’attirer la sympathie de qui que se soit, c’était juste les quelques ressortant victorieux d’une bataille silencieuse.

Lucian avançait les mains dans les poches, laissant inondé un flot de sang le long de son nez, de sa bouche, de son menton. Quelle abondance ! Qui aurait put croire qu’un si petit nez pouvait contenir autant de sang ? Lucian ne pouvait pas l’empêcher de couler, enfin techniquement il pouvait, un petit bout de sa chemise contre son nez, la tête penché en arrière, aurait sans doute suffit à calmer son hémorragie, mais la chemise qu’il portait était un présent d’Heaven. Il ne souhaitait pas salir le présent de son ami. Alors il laissait coulé son sang sans chercher à le stopper. De toute manière il n’y avait plus personne dans le parc à cette heure-ci. Tout le monde devait être entrain de dîner. Le fuseau horaire faisant, il ne faisait pourtant pas encore nuit. C’était le moment que Lucian préférait. Une sorte de prélude à la nuit. Lorsqu’il ne fait pas encore nuit, mais que le ciel c’est tellement assombris qu’on pourrait penser que cela ne serait tarder, alors que la belle ne se montrerait sans doute pas avant une bonne heure. A l’instar d’une femme qui se fait désirée. Tel un amant bien patient, Lucian avait donc décidé d’attendre qu’elle ne se montre, pourtant Merlin sait qu’il n’ait absolument pas patient, contrairement à ce que son apparence pourrait tenter à laisser imaginer. Mais pour se soir il patienterait, il prendrait son mal en patience.

La faim, malgré l’heure, ne le tiraillait pas. Il était rare qu’il éprouve le désir de la nourriture, hormis il est vrais les quelques fois où lui prenait soudainement l’envie de friandise. Lucian était un vrai gosse quand à ses goûts pour la nourriture. La nourriture bourgeoise avait tendance à le dégoûter, ne lui parlez surtout pas de tripes ou de foie de canard, lui tout ce qu’il aime c’est les pizzas, les glaces et autres cochonneries dans ce goûts là. Lors des réceptions et mondanités de ce genre il ne touchait pratiquement jamais son assiette et attendait toujours avec son habituelle impatience, l’arrivée du dessert. Un vrai gosse je vous dit… Mais pas se soir. Sans doute était-ce le sang qui emplissait son nez, mais à cet instant même la plus gourmande des friandises n’aurait pas réussit à lui donner le moindre désir. Il préférait rester dans le parc, il l’avait pour lui tout seul et pourrait donc ainsi se permettre une petite sieste à l’orée d’un arbre avant d’aller rejoindre son dortoir et le concerto de ronflement qui l’attendait sûrement encore une fois.

Lucian se dirigea donc vers un arbre, d’un pas plus lent qu’à son habitude, ce qui était un exploit pour tout vous dire. Peut-être était-ce du au fait que sa tête lui tournait légèrement avec tout se sang. Au pire des cas il finirait par s’écrouler par terre et il passerait la nuit dans le parc… l’idée ne le dérangeait pas plus que cela. Mais le petit bourgeois réussit à arriver à bon port sans s’écrouler, ni même trébucher, une seule fois. Choisissant un arbre massif, il s’y laissa choir, s’allongeant sous l’abri des immenses branches de l’arbre centenaire. Gardant les yeux ouvert il tentait d’apercevoir le ciel à travers le feuillage bien fourni de l’arbre sous lequel il était. Une tâche assez difficile à vrais dire, les feuilles empêchaient la bonne observation de Lucian. Quelques parcelles du ciel se laissèrent observer, mais pas assez pour satisfaire le jeune homme. Abandonnant son combat contre le feuillage abondant de son arbre massif, Lucian finit par fermer les yeux. Son sang chaud coulant encore, le gardant éveiller.
Même placer dans cette position Lucian avait encore la sensation que sa tête lui tournais. Les battements de son cœur eurent, quand à eux, le don de l’agacer, il décida donc de se concentrer sur les bruits extérieurs. Il arrivait à peine à percevoir le vacarme quotidien de la grande salle qui s’animait chaque soir. C’était à peine plus fort qu’un murmure. Un autre bruit, le lac, des mouvements dans l’eau… les sirènes peut-être. Le vent dans les divers arbres jonchant le parc de Poudlard. Ce serait une soirée calme, c’était plus un souhait qu’une affirmation. Du moment que les élèves de son dortoir ne se décidaient pas à donner encore l’une de leurs petites réunions de saoulard… en repensant à la dernière fois où ils étaient rentré complètement saouls Lucian frissonna de dégoût. Il y avait si peu de bruit en cette soirée… il s’en serait presque laisser bercer, pour finir par s’endormir, enfin presque…

Voilà qu’on venait perturber son petit paradis. Qui osait sortir à cette heure-ci ? Quelqu’un n’avait donc pas d’appétit ce soir, tout comme lui… Ou peut-être était-ce un préfet qui l’ayant aperçut venait lui demander de venir à l’intérieur pour prendre son dîner avec ses autres camarades. Dans tout les cas c’était un perturbateur de sérénité. Lucian devinait un pas d’homme, à cause de la longueur de temps qui espaçait chaque pas et lui évoquait donc une taille plutôt grande. Un garçon assuré, son pas était franc pas du tout hésitant, il savait où il allait sans en douter un seul instant. Si il s’agissait du jeune homme qui avait arrangé le nez de Lucian ce dernier n’en aurait pas pour autant bouger. Il était beaucoup trop confortablement allongé. Même son sang ne l’indisposait plus. Si il venait pour le frapper encore un coup grand bien lui fasse, il resterait dans sa position, allongé, les yeux fermés, ne cherchant même pas à vérifier l’identité du promeneur. Il n’empêche il souhaitait tout de même intérieurement que le mystérieux promeneur ne s’arrête pas, ne le voit pas non plus. Il pouvait juste continuer son chemin comme il était venu le faire à l’origine. Malheureusement le fait qu’il entende les pas se rapprocher dangereusement de son emplacement lui laissait à supposer que le promeneur l’avait enfaîte bel et bien aperçut et qu’il venait donc à lui pour une raison ou pour une autre. A croire que de là où il était le promeneur s’était dit qu’il devait être l’une de ses connaissance ou un ami peut-être, pourtant Lucian avait un physique assez à part et donc difficilement confondable ce qui laissait à supposer qu’il l’avait également bien reconnu et que malgré cela il désirait venir à lui. Un choix que Lucian ne jugea pas être des plus intelligent. Imperturbable pour autant, Lucian se contenta de laisser échapper un petit bâillement qui se voulait relativement discret.