• Coffee and cigarettes » PV Victoria •

I gave up coffee and cigarettes
I hate to say it hasn’t helped me yet
I thought my problems would just dissipate
And all my pain would be in yesterday

Quatre heures de l'après-midi. Junie viens de discuter par téléphone avec sa mère. Elle va encore se marier. Cette fois-ci (encore) c'est le bon, elle en est sûre. Comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, elle va finir divorcée et déprimée. Puis, comme à chaque fois, elle se trouvera un nouveau mari riche à pigeonner, tombera amoureuse, et se fera pigeonner à son tour. Le père de Junie est riche aussi. Elle garde contact avec lui. Ils entretiennent des relations agréables. Il lui envoie de l'argent régulièrement, et Junie a donc les moyens de se payer tous ses caprices shopping. Junie a dit à sa mère ce qu'elle pensait de son prochain mariage. Comme d'habitude, elle s'en est pris plein la gueule. Elle aime beaucoup sa mère, malgré le fait qu'elle soit si... pré-adolescente. Elle n'aime pas la voir triste, à la suite de ses nombreux mariages ratés. À chaque fois elle ne mange plus pendant plusieurs semaines, elle reste chez elle à regarder « le Bachelor , volets fermés et lampes éteintes. Et, tout à coup, elle a une révélation : elle doit se reprendre en main ! Elle de vient hyperactive, se trouve une nouvelle passion – c'est passé de la couture au patinage artistique – et finit par se trouver un nouveau chéri. C'est un cercle vicieux. Mais peut-être qu'elle est un peu masochiste, en fait. Peut-être qu'elle aime ça, son train-train de vie habituel. Ou peut-être qu'elle a juste peur, peur de se retrouver dans une vie à laquelle elle n'est pas habituée. Dans l'état où est Junie, elle penche plutôt pour une troisième solution : sa mère est une adolescente attardée complètement gamine. Quand elle lui a reproché son mariage avec ce « Richard » qu'elle ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam, sa mère a commencé à lui crier dessus, à lui dire qu'en fait elle était jalouse, jalouse de son bonheur. Jalouse de quoi ? De l'immaturité de sa mère ? De son don pour foirer tous ses mariages ? Non, Junie ést certes d'un naturel très jalouse, mais jamais elle ne le serait de ça. Oh non, au grand jamais.

Lorsqu'elle raccroche, c'est une boule de nerfs. Elle a besoin d'un café. Et d'une bonne clope aussi. Lorsqu'elle est stressée, Junie a toujours envie de choses réputer pour stresser encore plus. C'est comme ça. Elle s'installe à la terrasse d'un café et commande un petit torréfié noisette. Elle le boit, presque d'une traite. Elle fume une cigarette et recommande un café. Pendant une heure, elle enchaîne café sur café, clope sur clope. Elle écrase la dernière cigarette de son paquet dans le cendrier, tousse un coup. Elle paye l'addition, laisse trois euros de pourboire pour le serveur super mignon. Elle enfile son caban et marche en direction du campus de UCLA. C'est son premier jour dans sa première chambre, la chambre A. Elle ne connaît pas du tout ses colocataires. Elle espère que ce seront des filles cools. Ses dernières colocs n'étaient pas vraiment à son goût : une gothique-satanique renfermée sur elle-même un peu étrange, avec des cheveux multicolores, et une pure salope qui ramenait sans arrêt des garçons dans son lit et se foutait bien du bruit qu'ils faisaient. Plusieurs fois, Junie avait dû aller dans la chambre de sa meilleure amie pour pouvoir dormir tranquillement, ou bien elle se prenait une chambre d'hôtel.

Elle arrive dans la chambre, appuie sur la poignée ; c'est fermé. Apparemment elle est la première arrivée de la chambre. Elle sort les clefs qu'on lui a donné, ouvre la porte. Elle entre. La chambre est entièrement identique celle qu'elle avait précédemment. Junie va pouvoir choisir le meilleur lit. Elle opte pour celui près de la fenêtre, un peu en retrait dans la chambre, histoire d'être un peu tranquille. En plus, il y a une grande table de nuit et la salle de bain n'est pas loin du tout. Elle pose son sac. Elle déballera ses affaires plus tard. Elle s'allonge se jette sur le lit, ferme les yeux, souffle un bon coup. Elle décompresse, lâche la pression, libère le stress qu'à provoqué l'ensemble maman-café-cigarettes. Elle se perd dans ses pensées. Nouvelle année scolaire, Aaron, mariage de maman, Richard, café, encore un café, et une clope aussi, super fêtes à l'horizon, pas de nouvelles récentes de papa...

6h35.

Le réveil de Victoria Abbey sonne. Elle l’éteint d’un coup sec et même violent. Il sonne à nouveau une fois et encore une fois. Décidément, il ne la laissera pas en paix cette fois-ci et même les autres fois. Après tout c’était bien à cela que ca servait non. Bref. La demoiselle se leva tant bien que mal et se dirigea vers la salle de bain pour y prendre une douche.
Victoria était plus que fatiguée, elle manquait cruellement de sommeil, et se sentais comme sonnée et même maladive. Non, non ce n’est pas ce que vous croyez ! Victoria n’est pas le genre à aller faire la fête et boire jusqu’à ne plus en pouvoir ! Loin de là, vous vous trompez lourdement. D’ailleurs, elle n’a jamais, au grand jamais, bu une seule goute d’alcool et n’est pas du genre à aimer sortir en boîte ou faire la fête. Elle n’en voit pas l’intérêt et ne vous étonnez pas si je vous dit qu’elle est encore vierge. La jeune femme pense qu’on peut se passer de sexe et même si l’on ne pouvait pas elle ne donnerait pas sa virginité à n’importe qui, ce sera donc un choix réfléchi. Bref, tout cela pour dire que Victoria avait passé sa soirée à dessiner ne voulant pas abandonner sa tâche jusqu’à ce qu’elle soit accomplie et comme il se devait. En effet, la persévérance et la détermination sont deux valeurs caractéristiques de cette famille et de Victoria plus précisément: elle n’abandonne jamais.

Son avion partait de Phœnix, où elle avait passé ses vacances car il y’avait plusieurs galeries d’arts qu’elle voulait voir et un vernissage qu’en aucun cas elle aurait raté, ) à Los Angeles, où était l’université dans laquelle elle était inscrite.
Aujourd’hui, ce n’était pas la rentrée. Non ! Vous pensez bien qu’elle serait partie plus tôt sinon, là c’était plus reprendre contact avec l’univers qu’elle avait laissé pendant deux mois, allé voir et emménager dans sa nouvelle chambre.

Lorsqu’elle fini sa toilette, Victoria enfila les vêtements qu’elle avait préparé la veille: un jean «slim», une jolie tunique blanche assez décontract’ et ses cheveux détachés lui tombant sur les épaules et enfin ses bottes basses en cuir marron. Ce n’est pas parce qu’on peut la penser « snob » qu’elle n’a pas de gout en matière de mode. Elle boucla sa valise et attrapa son sac, cuir marron vieilli, dans lequel elle y mit ses clés, son billet d’avion, son portable, son IPod et d’autres babioles avant de sortir de sa chambre d’hôtel.

Arrivant à l’aéroport, en taxi, son portable sonna…c’était un message de Zachary, son meilleur et seul véritable ami. Elle l’aimait beaucoup, même si elle ne le montrait pas tout le temps, elle l’aimait même plus qu’on aime un meilleur ami mais ca c’est un secret ou plutôt une vérité qu’elle renie de toutes ses forces. L’amour n’est, soit disant, pas fait pour elle. Ecoutez les gens têtus il faut les laissez dans leur truc jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’ils avaient tort.

Salut Victoria !
Tu m’as beaucoup manqué cette été. J’espère que tu vas bien et que tu as passé de bonnes vacances ! Il faudra que tu me racontes comment c’était ces vernissages et tout !
Allez je te laisse. Appel moi dès que tu pourras.
Bisous.

Un sourire. Oui un immense sourire de sa part. Cela lui faisait extrêmement plaisir qu’il lui envoi ce message, elle était contente de voir qu’au moins quelqu’un s’intéressait de son sort. Bref. Elle l’adorait et avait bien raison. Et c’est aussi pour cela qu’elle se précipita pour lui répondre.

Salut Zach.
Oui c’était super ! Tu m'as aussi manqué !
Je te raconterais tout ca à mon retour. Là je prend l’avion pour rentrer donc je ne peux pas t’appeler maintenant. =)
J’espère que tu as aussi passé de bonne vacances mais tu me raconteras ca aussi plus tard.
Bisous.

Elle relut plusieurs fois son message - allez savoir pourquoi - avant de le lui envoyer. Puis elle embarqua pour plusieurs heures de vol pendant lesquelles elle s’occupa à sa manière: lecture, dessin, lecture, et encore dessin quoique variante lorsqu’elle sorti son IPod et mit en route sa playlist du moment.
Lorsque l’avion atterrit elle fut la première à en descendre pressée de revoir son ami, presser de l’appeler et de tout lui raconter. Mais avant tout cela il fallait qu’elle aille s’installer dans son nouvel appartement sur le Campus de L’UCLA.
Victoria arriva devant la porte de sa « nouvelle maison » pour l’année et poussa la porte: c’était déjà ouvert. Elle allait donc avoir un, voire plusieurs, colocataires… elle espérait du plus profond de son cœur que ca allait être quelqu’un de sympa ou du moins qui ne l’importunerait pas. En effet, l’année dernière elle avait eut droit à une pouf de première et à une punk, à moins qu’elle soit autre chose bref, mais c’était des personnes pas vraiment de confiance et assez « effrayante » m’enfin c’est une nouvelle année et on ne peut qu’espérer. A l’accueil, on lui avait juste communiqué le nom de la personne qui allait vivre avec elle: Junie Lorelei Appleby. Elle ne savait absolument pas qui ca pouvait bien être…même pas une idée… A vrai dire, Victoria ne connaissait pas grand monde à UCLA hors mis Zachary et quelques filles, qu’elle n’aimait pas vraiment, de sa confrérie.
Elle entra donc d’une manière assez timide et vit quelqu’un de couché sur le lit près de la fenêtre…ce devait être la fameuse Junie.

- Euh…excusez moi… dit-elle assez maladroitement quoiqu’un peu froidement. La personne se releva brusquement. Vous devez être Junie Lorelei c’est bien cela ? Demanda-t-elle.

Évidement qu’elle allait la vouvoyer non pas parce qu’elle se sentait inférieure à elle mais tout simplement parce qu’on lui avait toujours apprit à vouvoyer les gens qu’elle ne connaissait pas et même des gens de son âge. Après tout elle ne faisait qu’appliqué ce qu’on lui avait apprit…n’est-ce pas normal ?

Peut-être qu'elle devrait rappeler sa mère, et s'excuser. Elle ne veut pas être en conflit avec elle, elle déteste ça. Mais ça serait aussi donner raison à son idée saugrenue de mariage et ça, unie ne le cautionnerait en aucun cas ! En même temps, même sans son accord, ce mariage aura lui, c'est bien certain. Et Junie y assistera, même si elle est contre, car c'est tout de même le mariage de sa mère. Elle se demande quelle tête il a, ce Richard. Elle l'imagine riche, habillé bien classe en costard-cravate, la cinquantaine, les cheveux bruns grisonnants et une petite moustache. Elle lui voit un peu la tête du Richard de la série Friends. Ce type-là est un type bien. Peut-être que le Richard de sa mère aussi est un type bien. Qui sait ? Elle sort son portable pour appeler sa mère. Elle veut clarifier les choses : elle s'excuse de ce qu'elle a dit, elle viendra à son mariage, mais elle ne doit pas s'attendre à des hurlements de joie de sa part lors de l'heureux événement. Elle s'apprête à téléphoner mais voit l'heure sur son portable : il est dix-huit heures vingt-et-une, ce qui signifie que chez sa mère, qui habite actuellement à Londres, il est deux heures vingt-et-une du matin.Ce n'est pas trop une heure convenable pour appeler. Mieux vaut la laisser dormir correctement si elle veut avoir une mère de bonne humeur au téléphone. Elle repose son portable.

Quelqu'un tourne la poignée, Junie regarde en direction de la porte. Apparemment, sa première colocataire arrive. Elle se demande qui c'est, et à quoi elle ressemble. Elle espère que ce sera cette fille cool de son cours d'anglais, la grande brune frisée avec qui elle va souvent faire la fête jusqu'à pas d'heure.

La fille rentre dans la chambre et referme la porte derrière elle. Non, ce n'est vraiment pas la fille de son cours d'anglais. Enfin si, mais pas celle à laquelle elle s'attendait. Celle-ci est blonde et fine, avec de magnifiques yeux bleus. Son nom c'est Victoria Asley Brown, ou un truc du genre. Junie avait déjà essayé de discuter avec elle, mais elle l'avait remballée aussitôt. Elle est peu sociable et reste toujours dans son coin, envoyant chier tous ceux qui tentent de lui adresser la parole. Dommage pour une fille aussi jolie. Bien que son look soit à réviser un chouilla.

Quand elle arrive dans la chambre, elle a l'air toute gentille. Sûrement par politesse. Bien que la politesse n'ai jamais été son fort à vrai dire. La fille lui dit, sur on ton un peu froid et maladroit à la fois :

« Euh…excusez moi… Vous devez être Junie Lorelei c’est bien cela ? »

Junie hallucine. Cette fille la vouvoie ! Elle se croit où ? Ou plutôt à quel siècle ? Junie ne veut pas jouer sa garce et la remballer, ce serait faire comme elle, elle lui dit juste sur le ton le plus poli qu'elle puisse :

Oui oui c'est moi. Et toi c'est... Veronica c'est ça ?

Bon, bah pour la colocataire cool c'était raté. Elle misait plutôt sur la deuxième.

- Oui oui c'est moi. Et toi c'est... Veronica c'est ça ?

- Non, à vrai dire c’est Victoria.

- Ca fait longtemps que tu es arrivée ?

Junie est déçue. Elle aurait voulu d'une meilleure colocataire. Enfin bon, peut-être que la seconde sera mieux. Ou pas. Il restera aussi l'option que, finalement, elle et cette... Veronica (?) finissent par s'entendre, et même devenir très proches. Encore une fois : ou pas.

Veronica, Victoria, ou peu importe son nom, dévisage Junie avec un air agacé. Visiblement, elle se force elle aussi à être sympathique, elle non plus ne doit pas être très heureuse de sa colocataire. Junie est habituée à ce genre de filles, ces filles un peu coincées qui prennent toutes les KKG pour des pétasses sous prétexte qu'elles aimaient faire la fête. Okay, certaines KKG sont des pétasses - aucun nom ne sera cité, pour peur de représailles. Mais Junie, elle, aime juste s'amuser. Elle aime se sentir vivante, insouciante. Et l'alcool, le tabac, les drogues et les garçons l'aident à ça. Chacun son truc. Pour certaines c'est le yoga, pour Junie c'est la fête. Il en faut pour tous les goûts, diras-t-on.

« Non, à vrai dire c’est Victoria. »

Oops ! Touchée ! Elle a dit ça sur un ton encore plus amère que tout à l'heure. Cette fois, elle a vraiment Junie en travers de la gorge. Eh bien tant pis, qu'elle s'étouffe cette petite conne, si elle ne l'apprécie pas.

« Ca fait longtemps que tu es arrivée ? »

Tiens, elle la tutoie cette fois-ci ? Faudrait savoir ! En tout cas, ça se voit, elle se force à faire la conversation. Junie soupire intérieurement, elle a hâte que la troisième fille qui partage leur chambre arrive vite. Très vite.

Junie lui répond, un grand sourire faux aux lèvres :

À UCLA ou dans la chambre ?

- À UCLA ou dans la chambre ?

- Eh bien les deux.

Junie voit bien qu'elle agace Victoria. Et à son humble avis, l'inverse marche aussi, Victoria doit bien remarquer à quel point elle exaspère Junie, avec ses airs de petite sainte-nitouche rebelle de la société.

Elle la voit bien venir, avec ses idées toutes faites, comme quoi toutes les KAPPA KAPPA GAMMA sont des pétasses sans cœur qui ne pensent qu'au sexe et à faire la fête, et qui adorent jouer les garces. Bon, à vrai dire, ce n'est pas tellement faux. C'est même plutôt vrai. Mais c'est toujours vexant, dit comme ça. Junie préfère se dire « féminine » voilà tout. Chacun son idée de la féminité, n'est-ce pas ?

Quand à Junie, elle a toujours méprisé les DELTA DELTA DELTA. Elle ne comprend pas leur façon de penser. Elle ne comprend pas comment on peut préférer les études aux garçons, les bouquins à l'alcool et les freedent white aux cigarettes. Elle ne comprend pas comment on peut si peu profiter de sa jeunesse. Car, c'est bien connu, l'université, c'est le moment ou il faut complètement décompresser et profiter un maximum de sa vie, avant qu'on ne se rende compte qu'il va falloir nous préparer un avenir décent. Avant de penser au futur, à comment on va vivre, comment on va gagner sa vie, comment on va devoir prendre nos responsabilités d'adultes.

Veronica euh... Victoria regarde Junie comme une demeurée. Elle la prend pour une parfaite idiote, ça se voit. Pourtant Junie est loin d'être idiote. D'ailleurs comment aurait-elle pu manipuler autant de gens si elle l'était ?

« Eh bien les deux. »

Junie soupire intérieurement avant de répondre à la petite blondinette insupportable. Quelle conversation passionnante.

Bah je suis arrivée à UCLA il y a maintenant un peu plus d'un an... mais sinon ça doit faire bien trois quarts d'heure que je suis arrivée dans la chambre.

Le portable de Junie sonne, elle a reçu un texto.

Junie agace Victoria. Victoria agace Junie… tient que c’est beau l’amour réciproque !

- Bah je suis arrivée à UCLA il y a maintenant un peu plus d'un an... mais sinon ça doit faire bien trois quarts d'heure que je suis arrivée dans la chambre. Répondit Junie après un soupire intérieur.

Si ca pouvait la réconforter c’était tout aussi pénible pour Victoria. En plus, cette conversation ne menait vraiment à rien, savoir combien de temps elles avaient passé ici… mais qu’est-ce qu’on s’en fou ! Ajoutez à cela que ces deux jeunes filles sont l’exact contraire: l’une aime les fêtes l’autre les études, l’une aime les bouquins et l’autre l’alcool… autant dire que ce n’était pas gagné d’avance cette histoire…

Mais qui fait les chambres bon sang ! En plus de ca, cette fichu personne n’avait pas mi n’importe quelle KKG ! Mais la présidente… surement la pire de toute… quoique l’autre…la brune…sa rivale bref son prénom m’échappe doit être pas mal… Donc Victoria doit-elle se sentir heureuse ? Mouais bof…

Les KKG détestent les DDD et inversement alors pourquoi les mettre ensembles… Pensait-il peut-être qu’ils étaient maintenant grand et responsable ? … ERREUR ! C’est pire…

- Bon et bien c’est super tout ca. Dis Victoria en rangeant son carnet de croquis, son portable ainsi que son Ipod dans sa table de chevet. Tu devrais répondre. Ajouta-t-elle lorsqu’elle entendit le portable de Junie sonner mais qui continuait de fixer Victoria.

Victoria décida de prendre une douche, douche bien méritée d'ailleurs. Pendant ce temps, elle entendit Junie qui parlait avec ce qui devait être sa mère au téléphone… oui c’est cela… apparemment sa mère allait se marier et cela posait problème… un gros problème…assez virulente comme conversation d'ailleurs... C’est fou ca ! Qui aurait cru que même les génialissime KKG ont des petits problèmes ! Ironique évidement… Tient cela pourrait servir à Sunshine Girl qui raffole de ce genre de potin ridicule et inintéressant. De toute façon, cela n’était pas les affaires de Victoria et elle n’aimait cette Sunshine Girl donc.

Après quelques minutes elle sortie enveloppée dans une serviette et vit Junie recroquevillée sur son lit... pour tout dire elle avait l'air pas bien... Et en toute honnêteté, Victoria n'arrivait pas à faire comme si de rien était... Elle avait un coeur tout de même et cela même si c'était une KKG...

- Euuh... ca va ? demanda-t-elle ne sachant trop comment demander.

» Coffee & Drawings [PV Côme]
» Victoria A. Grey: 954-000-426
» I'll win, wathever I'll have to do. [Victoria]
» Victoria A. Grey: Ab-bey@sunshinemail.com
» Victoria Abbey's topics